« Je voulais des cultures qui soient valorisées au niveau local. Quand on exporte du maïs, c’est toute l’eau qui a servi à le faire pousser qu’on exporte », remarque-t-il. Converti en bio depuis 2005, Jean-Luc Manguy dispose d’un puits alimenté par la Péruse, petit affluent de la Charente.
« Dans mes rotations, les lentilles et les pois verts ne nécessitent qu’un seul passage au moment de la floraison, les haricots blancs, moitié moins d’eau que le maïs. J’ai également planté 6 km de haies dans mon exploitation de 70 ha. L’idée, c’est de recréer un microclimat et de réduire le vent qui favorise l’évaporation des sols. »
Tous ces efforts ont permis au paysan de passer d’une consommation de 50 000 m3 à 10 000 m3 d’eau par an. Soit 16 piscines olympiques d’économie !